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publié par Emmanuelle Nemoz le 24/09/19
Thomas de Pourquery Supersonic (Cosmojazz Festival, jour 4)

La nuit le Cosmojazz Festival est tout sauf gris : au centre de Chamonix, sur la scène du parc Couttet, il accueille même parfois des espèces musicales mutantes comme Thomas de Pourquery dans son incarnation Supersonic, un sextet survolté qui pousse le jazz jusqu’aux territoires du rock progressif, voire du punk, avec une énergie contagieuse.

Edward Perraud est en transe derrière sa batterie (Keith Moon, sort de ce corps !), accompagné par la basse frénétique de Frédéric Galiay (qui joue parfois avec un archet !), Laurent Bardainne et Fabrice Martinez chauffent leurs cuivres à blanc tandis que, derrière ses claviers, Arnaud Roulin alterne accords dissonants et sons électroniques dans des volutes de fumée.

Quant à Thomas de Pourquery, c’est l’archétype de la bête de scène, entre sax virtuose et voix sidérante et sidérale passant des basses au falsetto avec une puissance communicative et jubilatoire mais non dénuée de sensibilité, et même arrachage de t-shirt en prime.

Et comme il avait commencé la journée en altitude en invité d’Erik Truffaz avec leur création Cosmos (voir notre article), Thomas de Pourquery l’a à son tour convié sur scène pour un Give The Money Back explosif et un Sons of Love qui fait rugir le public avec son mantra "simple forces".

Une vraie claque musicale, à ranger avec Moon Hooch et Yom & the Wonder Rabbis dans la collections des grands moments complètement allumés du Cosmojazz nocturne.

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