On a été grandement surpris par la différence entre le disque d’Onyx Collective, du jazz en majorité instrumental, basé sur les cuivres, plutôt pointu et expérimental, parfois même plutôt radical jusqu’au bruitiste dans les lives quand on a pu voir et le groupe qui joue au Bosquet à Rock en Seine. A tel point qu’on s’est demandé s’ils n’avaient pas été remplacés par une autre formation, qui pratiquerait elle un jazz sans enthousiasme, sans relief, très bien personnifié par l’individu qui occupe le devant de la scène, un chanteur qui a l’air de s’ennuyer ferme. Peu importe l’attitude scénique si quand il chante, il déplace les montagnes et vous remue le cœur. Mais non, quand les mots daignent sortir de sa bouche, c’est nous qu’ils ennuient. Les cuivres qui occupent la place centrale sur le disque n’arrivent qu’au troisième morceau et en fait c’est un unique saxophoniste. Pas de quoi relever le niveau et retenir notre attention plus longtemps, on file vite fait à un autre concert. Alors peut être que c’était juste un faux-départ et qu’après c’est devenu trop bien mais qui met quatre morceaux "moyens" ou atypiques en début de set ? Vraiment on ne comprend pas ce qui s’est passé, surtout en voyant le live ci-dessous qui est plutôt bon :

Disons que c’est ce groupe là qu’on aurait aimé voir à Rock en Seine...