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publié par Renaud de Foville le 22/08/99
Muse - Interview à la Route du Rock 99

quelques conférences de presse sont organisées l’après midi, juste avant les concerts. si vous avez le bon pass ou un peu de chance vous pouvez y assister. ce qui est assez étrange c’est que malgré le nombres de personnes présentes - au moins une trentaine - on ne peut pas vraiment dire que les questions fusent… loin de là. c’était plutôt calme, mais comme c’est le genre de choses que l’on ne voit nulle part, jetez-y un œil. voici l’intégralité de la conférence de presse de muse que nous avons pu enregistrer pour cargo et si vous êtes intéressé par muse - qui ne le serait pas - sachez que leur album - showbiz - sort le 7 septembre accompagné du single "uno", qu’ils seront en concert avec le festival des inrockuptibles (le 5/11 à lille, le 6 à paris, le 7 à nantes et le 9 à toulouse) et pour finir vous trouverez aussi une interview des trois membres de muse réalisée 2 heures avant leur concert de la route du rock sur le site cargo, la revue de leurs différents concerts français et de leur premier album, ainsi que pas mal de photos du groupe au new morning le 12/7 et à saint malo.

quel effet cela fait d’être sur maverick, le label de madonna aux usa ?

c’est très sympa, le label a 16 groupes et on s’occupe bien de nous.

comment êtes vous arrivé sur ce label ?

nous avons joué pour un festival à new york, il y avait quelques labels présents. ensuite nous avons participé à un show case, et maverick était toujours présent, ils nous ont contacté.

comment percevez-vous l’accueil du public pour l’instant ?

c’est une chose spirituelle et nous changeons la vie des gens. (rires)

vous vous sentez plus proches des smashing pumpkins ou de sonic youth plutôt que de oasis ou blur, pourquoi ?

depuis le début nous sommes plus intéressés par les groupes américains que les anglais comme les smashing ou nirvana. oasis nous ennuie beaucoup.

est ce pour cela que vous avez produit votre album aux usa ?

en fait nous l’avons produit en grande bretagne.

comment a commencé muse ?

dominic : je connais matthew depuis l’âge de 13 ans. nous étions dans un groupe punk (ndr : gothic plague) avec du maquillage et des trucs de ce genre ; on cassait beaucoup notre matériel, et nous avons rencontré chris. a partir de là nous nous sommes mis sérieusement à la musique.

pourquoi avoir choisi john leckie (the verve, radiohead…) pour produire l’album ?

cela fait à peu près un an que nous le connaissons et c’est quelqu’un d’expérience, un bon choix. il nous avait dit que le jour ou nous aurions les moyens de payer ce qu’il demande il était ok. et c’est ce qui s’est passé.

quelles sont les différentes orientations musicales pour l’avenir de muse ?

je ne sais pas, nous grandissons, nous évoluons, c’est une chose naturelle et nous sommes jeunes. notre musique évoluera avec nous.

ne trouvez-vous pas que le succès est venu un peu trop vite pour muse avant même que le premier album ne soit sorti ?

du succès, nous n’avons pas de succès pour l’instant ! il y a eu quelques chroniques ici ou là dans les journaux, mais on verra après la sortie de l’album.

avez vous rencontré clinic (ndr : groupe anglais qui passait la veille à la route du rock), et qu’en pensez vous ?

non, nous n’avons jamais entendu. on a juste rencontré arab strap hier.

vous avez parlé de l’influence des smashing pumpkins mais on sent aussi de l’influence de radiohead ou de jeff buckley, surtout son premier album.

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les smashing ou nirvana c’est ce que nous écoutions adolescents, c’est sûr que l’on écoute aussi jeff buckley mais nos goûts sons très variés car j’écoute aussi de la musique espagnole traditionnelle par exemple…

vous avez une voix très haute, assez particulière…

j’ai commencé à chanter vers 16 ans, assez jeune. j’ai toujours eu cette voix assez aiguë, mais j’aime bien aussi passer d’un octave à l’autre et jouer sur une voix assez androgyne, qui peut devenir grave parfois.

avez vous pris des leçons de chant ?

non, jamais, juste des leçons de clarinette, que j’ai vite arrêtée.

avez vous joué tout de suite à londres ou d’abord localement, dans le devon ?

le premier grand concert que l’on a fait en dehors du devon c’est en novembre 98, avant cela nous avons joué dans les petits clubs pendant deux ou trois ans.

votre 1er ep ("muscle museum" - titre que l’on retrouve sur showbiz) a été distribué par correspondance en angleterre, va t’il être distribué plus largement ?

cela va sûrement sortir dans le reste de l’europe, peut être en janvier.

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publié par le 22/08/99