Merryn Jeann fêtait la sortie de son premier album, qui porte juste son nom, à l’Eglise Saint-Eustache, ou plus exactement dans une des salles à côté du corps de l’Eglise en lui-même, tout en colonnes et vieilles pierres, ce qui aurait pu être un peu austère sans les efforts de l’organisation pour rendre l’endroit plus chaleureux avec des tapis et des coussins pour s’asseoir juste devant la scène improvisée, des fleurs, des draperies pour recouvrir instruments et enceintes, une petite guirlande lumineuse et quelques lampes.

Le concert affiche complet pour cette release party, où l’on parle beaucoup anglais (Merryn habite actuellement Paris mais elle est d’origine australienne). En solo, en duo ou en formation "complète" avec clarinette, violoncelle et un chœur mixte, la chanteuse nous emmène à la découverte de son univers, des compositions délicates, subtiles, sophistiquées dans l’instrumentation comme dans le travail sur la voix. Une musique pas forcément évidente, aux influences multiples mais la beauté du timbre, la passion et l’énergie de son interprète font qu’on s’immerge tout naturellement dans son monde.