Nous nous retrouvons avec Boris, Emmanuel et Csaba dans la cour d’une belle maison de banlieue. Il fait beau. C’est l’heure du repas. La conversation, les conversations passent du tout au tout. Des sujets les plus "graves" aux blagues les plus surréalistes. Un petit moment de bonheur hors du temps qui nous ferait presque oublier pourquoi nous sommes venus.
Nous avons croisé et filmé plus d’une fois les trois amis des Blind Seats. Et c’est avec plaisir et toujours une petite crainte que nous avons écouté leur premier album qui vient de sortir. Une petite crainte car nous n’avions pas envie de ne pas aime, d’être déçu. Mais c’est loin d’être le cas. Nous avons été surpris, oui. Surpris d’un album entièrement instrumental. Surpris de certaines structures de morceaux. Mais nous avons aussi reconnu les univers de chacun, qui se mêlent à merveille et nous ouvrent de nouvelles portes, de nouveaux horizons. Les trois Blind Seats sont des musiciens hors pair, mais cela ne fait pas un bon groupe. Ni leur gentillesse, ni leur CV, tout cela ne fait pas un bon groupe. Mais l’alchimie qui se crée entre ces trois garçons, le plaisir évident qu’ils ont à joué ensemble, cette envie de proposer ce qu’ils ont à offrir sans chercher à plaire... tout cela et plein d’autres choses encore font des Blind Seats un très bon groupe, passionnant, qu’il faut absolument suivre et aller voir sur scène si vous avez la chance qu’ils passent pas trop loin de chez vous.
Université
Blind seats to a no show
India Linda
Lemurien
Images : Renaud de Foville
