Impossible de partir filmer Bertrand Betsch sans penser à Lithium. Sans penser à Vincent Chauvier et donc Programme, Experience ou encore les Oslo Telescopic. Pas de regrets, pas de nostalgie, mais plein de beaux souvenirs, de magnifiques albums, des rencontres, des concerts et même pas mal de bières bues avec Bertrand pour une lointaine interview. Et une question depuis toutes ces années pourquoi les artistes lithium à cette époque n’ont pas été plus connus, plus aimés, plus écoutés. Des albums beaux et lumineux sont sortis chez Lithium, importants souvent, indispensables presque à chaque fois et ceux de Bertrand en font partie bien évidemment.

Nous avions rendez vous à l’Humeur Vagabonde, une belle libraire du 18e arrondissement. Quelques clients en cette tout début de journée au milieu des milliers de livres. Bertrand et ses deux musiciens et en quelques secondes un doux et beau sentiment de familiarité. Les livres, la voix de Bertrand, ses mots, la douceur du violoncelle, il ne manquait que le feu de bois et nous étions à la maison, à la campagne, entre amis pour un moment de douceur et de poésie. Bertrand est l’une des réponses possibles à tous les idiots qui pensent qu’il n’y a rien de valable musicalement en France, une réponse parmi beaucoup d’autres, une très belle réponse.

Je ne fais que passer

La nuit nous appartient

Un grand merci à Laura et à l’Humeur Vagabonde pour l’accueil et la gentillesse.

Images : Renaud de Foville