Yanoswky est en concert au Café de la danse le 4 avril 2016. Tous les renseignements sont ici

Parfois le lieu est en symbiose parfaite avec l’artiste que nous voulons filmer. C’est très loin d’être souvent le cas, mais en arrivant dans cet établissement parisien, pour qui le mot mythique prend tout son sens, nous avions l’impression de nous plonger littéralement dans le dernier album de Yanowski. C’est troublant de voir s’installer les musiciens dans le bar de Lapérouse, juste sur les quais de la Seine et d’avoir l’impression que Yanowski est chez lui. Qu’ils nous ouvrent les portes de sa maison, et que si dehors il pleut, il suffira de faire un beau feu de cheminée et de se réchauffer au son des chansons. C’est étonnant de voir que ce lieu crée au XVIIIe siècle, véritable machine à remonter dans le temps, haut lieu parisien fréquenté par les plus grands noms de la littérature, de la politique ou des arts, ces petits salons aux décorations qui vous donnent le tournis, ce restaurant est l’écrin parfait pour l’univers de Yanoswki et sa voix puissante. Les mots, les histoires, les contes, les récits, les personnages on s’attend à les voir passer la porte, comme un client, un habitué, s’accouder au bar, se poser au piano, danser au son du violon, prendre un verre et le jeter par terre, avant de commencer une danse endiablée. Personne n’en serait surpris tellement le fait de filmer Yanoswki chez Lapérouse semble une évidence.

L’auberge des adieux

Le violon du diable

Un très grand merci à Lapérousepour l’accueil et Selma pour l’organisation de la session.

Images : Renaud de Foville