il neige, mais surtout après la neige, il y a la lumière. à travers les nuages noirs, elle est diffuse et violente. c’est magnifique. à tel point qu’à travers les arbres en arrivant place de la concorde, on se dit qu’on ne peut pas rater ça. eh bien figurez-vous que si. figurez-vous que les arbres de l’ambassade des états-unis sont interdits à la photographie. oui ma bonne dame. ça n’est pas permis. à tel point qu’un gi-joe en faction est ravi de pouvoir se dégourdir les jambes pour venir vous empêcher de prendre ces branches toutes mortes à travers lesquelles filtre le soleil froid de la neige (oui je fais dans le lyrique aujourd’hui, et alors ?)
cette charmante scène se passait juste avant qu’un conducteur de métro annonce délicatement à la station georges v qu’un jeune couple venait de se jeter sous le métro en station étoile. charmant. ça refroidit. surtout les détails hein, on avait vraiment besoin de savoir pourquoi le métro ne pourrait pas s’arrêter à étoile. besoin d’être saisis d’effroi. bien sûr.
tout cela pour mener à la fnac ternes jusqu’où la curiosité d’entendre ce qu’agnès jaoui a dans les cordes m’avait menée. sur mon chemin quelques pigeons encore, qu’un vieil homme avait plaisir à déloger de ses coups de béquille, et toujours ces rayons perçants. bien m’en a pris, tout de même. rythmes cubains, voix chaude et latine, un joli moment. un peu trop courts ces deux titres avant une longue plage d’interview... mais une belle confirmation que la comédienne a ajouté une corde à son arc (là si je dis, "vocale" ça fait trop, hein ?)
on dirait un peu une bonne soeur sur la photo :)