accueil > articles > albums > Tribecca

publié par Sfar le 09/12/07
Tribecca
- Ep
Ep

3 mois ! Il m’aura fallu plus de 3 mois pour enfin trouver les bons mots pour parler de ce EP de Tribecca. Et ce n’est certainement pas parce que les morceaux sont de piètres qualités, bien au contraire... Je les écoute très régulièrement , ils sont précieusement présents sur mon I.Pod et j’aime à passer voir le myspace du groupe pour y trouver quelques nouveautés.

mais voilà, il y a des choses comme ça qui ne s’expliquent pas... enfin si ! C’est sans doute parce que, comme on aime et que les morceaux nous touchent et qu’ils nous plaisent, on a envie d’en parler joliment et surtout efficacement.

Il y a chez Tribecca une particularité saisissante : à la première écoute les morceaux résonnent de manière très familière tout en gardant une touche particulière, une originalité qui fait que ce ne sont pas de pâles imitations ou juste des « à la manière de ».

Dès qu’on lance “New life”, passées les quelques mesures d’intro, lorsque le morceau monte en puissance, on se prend une première claque : on réalise que ces mecs là ont baigné dans la même culture musicale que nous : les Pearl Jam, Soundgarden, Foo Fighters, Queens Of The Stone Age... Et qu’ils ont surtout su s’imprégner du meilleur de chacun de ces groupes pour se créer une véritable identité. Cela n’est guère étonnant quand on sait que chacun des membres du groupe vient d’horizons aussi variés que le métal, le groove, la musique tzigane, le rock et le satanic doom death metal extreme (heuuuuuu pour le dernier en fait, là il s’agit d’un fantasme de ma part, mais ça pourrait quand même !) ... preuve en tout cas d’une belle capacité à l’assimilation et au mélange.

Les mélodies proposées sont d’une belle efficacité, les rythmiques énergiques et entrainantes comme en témoigne le très bon “Compulsive”. Sur l’ensemble des titres, il règne une atmosphère tendue, dense et parfois emplie d’une mélancolie saisissante (“Crawlspace”). Mais Tribecca ne serait sans doute pas Tribecca sans le chant de Nicolas. On pense là aussi à Eddie Vedder , à Chris Cornell sans toutefois passer dans l’imitation ou la parodie. C’est un chant sombre et puissant qui s’impose d’emblée comme l’un des atouts du groupe.

A noter l’instrumental “The Vault” qui n’était pas sur le EP en ma possession et que l’on peut trouver ici sur la page de Tribecca sur le site Pop Only knows. Ce morceau est vraiment magique : on lorgne par moment vers du dEUS voire même du Pelican, c’est superbe et surtout très prometteur pour la scène et l’album qui concrétisera tout cela.

Pour un groupe formé en 2006, on ne peut être que bluffé par la grande qualité des morceaux proposés, l’assurance et la maturité qui se dégagent de ces premières réalisations de Tribecca. A suivre forcément ...

Partager :

publié par le 09/12/07
Informations

Sortie : 2007
Label : autoproduit