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publié par Mickaël Adamadorassy le 25/12/06
Therapy? - La Maroquinerie, Paris - 02/10/2006
La Maroquinerie, Paris

Therapy ? est venu défendre ce soir One Cure Fits All, son petit dernier. Les premières écoutes ont révélé un album à la hauteur mais après un dernier concert au plan un peu loupé (la fatigue de Andy, le chanteur, était très sensible), j’avais quand même uen toute petite appréhension, ne serait-ce que sur le public. Et premier soulagement : les fans de T ? sont toujours là, fidèles comme jamais et bien bien motivés. Et ils connaissent toujours les paroles. Et ils sont prêts à hurler très fort.

Armes de destruction massive

Second soulagement, ce soir le groupe tient la grande forme, à gauche Michael, le bassiste toujours aussi sautillant, à droite Andy qui n’en finit plus de tirer des tronches de psychopathe. derrière le batteur a l’air aussi énervé que sur les tournées précédentes, mais il a épuré son jeu et musicalement la mise en place parfaite du groupe même avec Andy obligé en plus du chant d’assurer la seule guitare, est d’autant plus évidente. En fait que ce soit au niveau du son ou de la prestation, c’est impressionant de puissance, d’ailleurs même avec les bouchons, le son vous enveloppe complètement,on image très bien le stack d’ampli guitare comme arme de destruction massive tandis que l’ampli basse parachèverait le travail en faisant cracher leurs tripes aux survivant rendus malades par les pulsations basse fréquence.

Se réinventer

Mais il n’y a pas que ça : Therapy ? se réinvente un peu chaque concert et ce coup-ci c’est à travers un intermède acoustique, exercice dans lequel je ne les avais jamais vu et là c’est le pied car ils y ont inclus Lonely cryin’ only, une des plus belles chansons de semi-detached (dotée d’un clip très marrant parodiant les films de Méliès), chanson d’amour tristounette, jouée aux power-chords sur un tempo ultra-speed sur disque, qui prend en acoustique une toute autre tournure.

Dopamine, Seratonine and adrenaline

Et du soulagement des premiers morceaux, on rentre direct dans le plaisir d’une setlist qui en plus de présenter le petit dernier, qui sonne encore mieux live que sur disque mention particulière à dopamine, seratonine and adrenaline (Pour la petite histoire, la dopamine et la seratonine sont deux substances sécrétées dans le cerveau qui sont responsables du sentiment de bonheur) et rain hits concrete mais globalement c’est rare de voir une prestation live faire accrocher autant à des morceaux auquels on est moins familiers. Mais là alors qu’on a qu’une seule guitare (sur disque elles sont au minimum doublées), les riffs semblent mieux se détachants, sont plus vivants, plus impressionants aussi. Et personne ne pourra jamais plus douter de la capacité de T ? à sonner en trio.

Puis on a droit tous les morceaux attendus, provoquant à chaque fois un gros coup de folie dans la fosse, tout le monde y va de son “going nowhere”, “I’m feeling deeeeead deeeeeead” ou “Die Diane Die”. Et pour finir un Screamager de folie.

Ils ont tout compris

Pour conclure, je dois dire que je suis content mais étonné d’avoir des photos aussi nettes, parce que j’ai pas moins sauté, headbangué et gueulé que les autres. Pourtant je voulais absolument faire de photos mais chez Therapy ? le rock’n’roll c’est comme la bonne humeur c’est communicatif voir irrésistible. Mails c’est normal ils ont tout compris et ils le disent en plus.

Dopamine, Seratonine and adrenaline

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publié par le 25/12/06