The Electric Soft Parade, c’est un peu comme un ami qu’on avait perdu de vue et qu’on retrouve dans un bar pour boire quelques pintes. sauf qu’il n’y a même pas ces premiers instants un peu maladroits où l’on retrouve ces marques, dès le premier morceau, Start Again, celui qui ouvrait déjà leurs concerts à l’époque il me semble, ça envoie, bien et fort comme on aurait pas cru possible dans le petit coin de salle qui sert de scène au Truskel.Malgré un batteur qui tape quand même fort, on entend très bien tous les instruments et les voix... c’est un presque exploit qui mérite d’être souligné.

La setlist mélange les tubes du groupe qu’on connaît par cœur avec quelques extraits du A Quick One EP sorti récemment en éclaireur d’un album prévu pour l’année prochaine. Pour les anciens, on les retrouve aussi bons qu’on les a connus il y a quelques années, en encore mieux en fait, autant je pense parce que le groupe maîtrise parfaitement son sujet que parce que dans une petite salle, à un mètre des musiciens, il n’y a pas le choix on est plongé dedans avec eux. Les nouvelles chansons on a forcément pas eu le temps de les digérer mais là encore le live leur réussit bien aussi.