Dans une semaine des plus moyennes, et cela reste un doux euphémisme, il faut se préserver des petits moments, des parenthèses, se créer une bulle et partir... quelques instants. Oublier les mauvaises nouvelles, les ratés, les échecs et les rendez vous manqués. On ne pouvait pas savoir que cet instant, cette rencontre, cette bulle d’oxygène se cachait au fin fond de la banlieue parisienne. Assez loin pour vous faire arriver très en retard, pour se demander pourquoi on va aussi loin pour filmer un groupe que l’on pourrait filmer à Paris...

Tout a commencé il y a plusieurs mois. Par un mail comme nous en recevons beaucoup. Nous présentant une artiste, sa musique. Très sincèrement les jugements sont rapides avec ce genre de mails. En un ou deux morceaux on se fait une idée.

On propose une session en mars et on la cale... en décembre. Ce que certains scientifiques appellent le Cargo Time.

On se retrouve dans l’annexe d’une maison. Un grand soleil baigne la pièce. L’atmosphère est détendue, amicale et rieuse. Juste les conditions idéales pour la musique de Swann, pour filmer Chloé et ses amis (on croise ici Mocke de Holden et on se remémore quelques souvenirs qui ont maintenant plus de 10 ans), pour se laisser emporter par les mélodies, par la voix, par la douceur, les regards et les sourires. On ne se demande plus pourquoi on est allé aussi loin pour cette session, on se demande pourquoi elle ne dure pas toute la journée.

Angel of death

Loneliness

Trying hard to find myself again

Poem #1

Un grand merci à Chloé et ses musiciens et à David pour l’accueil.

Images : renaud de Foville

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