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publié par yom-s le 02/06/07
Pirates des Caraïbes 3, jusqu'au bout du monde - Gore Verbinski
Gore Verbinski

Revoilà donc sur les écrans, 9 mois après la sortie du deuxième épisode Le secret du coffre maudit, Jack Sparrow (Johnny Depp) et toute sa bande de pirates.

La bonne idée de Disney

Le premier volet ’La malédiction du Black Pearl’ ravit tous les fans du genre, laissés sur leur faim depuis le fantastique Pirates de Roman Polanski (1986), et bien plus encore à en croire les records de recette en salle et en dvd. Disney, trop content d’avoir trouvé un filon pour redorer le blason terni par la concurrence de Dreamworks et Pixar sur le créneau dessin animé, a tourné le deuxième et le troisième épisodes de la saga en même temps (une bonne idée sur presque tous les plans : les fans n’attendent pas trois ans la bave aux lèvres pour connaître la fin (?) et les coûts de production sont réduits.)

Petit pitch

Lord Buckett (Tom Hollander) n’a qu’une idée en tête : supprimer tous les pirates de la surface de la mer. Le Hollandais Volant et son cruel capitaine tentaculaire Davy Jones (Bill Nighy) étant à son service et au service de la compagnie des Indes orientales, les pirates n’ont aucune autre solution que de s’allier contre cette grande menace. Pour cela Will Turner (Orlando Bloom), Elizabeth Swan (Keira Knightley) et le capitaine Barbossa (Jeffrey Rush) doivent sortir Jack Sparrow (Johnny Deep) de l’Antre de Davy Jones.

Où Disney remercie Johnny Deep

Que ceux qui avaient trouvé que dans le secret du coffre maudit c’était TROP passent leur chemin, le troisième volet fait encore plus. Là où la malédiction du Black Pearl jouait sur le renouveau et la fraîcheur, Jusqu’au bout du monde joue sur la surabondance d’effets spéciaux et sur une intrigue assez embrouillée. Tout le monde trahit tout le monde plusieurs fois, on passe les alliances éphémères, les retournements de situations... En plus de quelques longueurs et d’une chute de rythme au milieu du film, on aurait pu penser que ce dernier volet (?) serait raté. En bref, le film peut être un peu long et franchement compliqué (d’aucuns diront incompréhensible) mais la seule présence de Johnny Depp sauve le film par son jeu. Très sérieux parfois, très chanceux, totalement schizophrène avec des hallucinations sur son bateau ou dans les geôles du Hollandais Volant, opportuniste, traître, grand cœur, bouffon, grand pirate, fils obéissant, vrai faux capitaine du Black Pearl avec Barbossa... Sans être personnage principal du film Johnny Depp est pirate jusqu’au bout du nez. Notons dans les autres bons points du film un Barbossa très bon, quelques gags premier degré qui fonctionnent parfaitement, la bataille entre le Hollandais Volant et le Black Pearl dans un maelström qui dure un bon gros quart d’heure, les passages hallucinatoires de Jack Sparrow, le Black Pearl la tête à l’envers, un Keith Richards en pirate. Dans les mauvais points : l’histoire entre Elizabeth Swan et Will Turner qui tourne au mièvre, Elizabeth Swan en capitaine de bateau sans une once de crédibilité, et le trop rapide passage de Chow Yun-Fat en pirate de Singapour.

C’est un blockbuster, c’est un divertissement, c’est Disney, il ne faut pas l’oublier. Just enjoy it ! Avant le 4 ?

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publié par le 02/06/07