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publié par tairanteuh le 21/12/04
palace
- viva last blues
viva last blues

durant

s’il ne fallait en garder qu’un. vous savez cette histoire improbable d’île déserte, etc. j’ai tenté de simuler l’expérience lors de mon départ pour madagascar. ne me jouant que ce disque des jours durant. et ça frôle la perfection. viva last blues est un recueil habité de belles instrumentations vibrantes. la voix de will oldham comme simple guide. oh, vous en trouverez quelques venant vous dire à l’écoute d’un palace quelle musique de bouseux vous écoutez.

saveur

ceux là même qui s’extasient devant les puérilités et le manque d’inventivité du renouveau rock actuel. ou ces amateurs de musique conceptuelle branchouille destructurée à l’extrême et sans saveur aucune. qu’elle soit avant-gardiste allemande, expérimentale canadienne ou d’un de ces bastions perdus dans le froid nordique. ceux-là, c’est sur, resterons insensibles aux plongées musicales trépidantes de palace dans les racines de l’amérique.

déserte

de belles odyssées assemblées par la résonance d’un bois noble, de métal pur, d’un doigté délicat. l’oeuvre d’artisans éclairés par une spiritualité sincère et naturelle (écouter “cat’s blues”, “more brother rides” pour s’en convaincre). le caractère spontané et authentique de viva last blues est certainement le plus désarmant. preuve en est la récente relecture de quelques joyaux du disque par bonnie prince billy. une bel exercice de style soit. mais new partner y perd de son cachet, de cette grâce qui la transcendait et nous transportait. alors peu importe, ce qu’en diront les autres. après tout, ils ne seront plus là lorsque sur votre île déserte, vous serez abandonné à la mélancolie magique de ce viva last blues.

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publié par le 21/12/04
Informations

Sortie : 1995
Label : drag city

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