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publié par Renaud de Foville le 18/05/04
oslo telescopic
- short-range luv (for hurry-spider)
short-range luv (for hurry-spider)

cri

comment traiter du cas oslo telescopic. et d’abord est-ce vraiment raisonnable d’aborder leur cas. nous avions il y a encore quelques années un nouveau maître de la chanson française. celui qui inspire, qui guide, dont la création est attendue comme la lumière du phare qui aide les bateaux à l’approche des côtes. et maintenant dominique a erre sur les routes bien souvent seul, assisté d’appareils électroniques dernier cri pour faire croire qu’il est plusieurs sur scène et qui fait une publi-commerciale chez guillaume durand sur france 2. mais comment ne pas tomber aussi bas quand on est passé entre les mains des oslo telescopic. et malgré une tolérance zéro d’un ministère de l’intérieur incorruptible les malfaiteurs suédois courent toujours et viennent nous narguer avec un nouvel album en vente libre !

austro-hongrois

alors en souvenir de lithium, l’un des rares labels français qui pouvait abriter les oslo telescopic et leur univers, on pose le cd sur la platine... le bogue de programme nous avait permit de patienter. l’hémisphère gauche d’expérience était devenu le premier transfuge de feu lithium vers labels à sortir dans les bacs et voilà que c’était au tour des austro-hongrois (cette thèse émise dans la précédente chronique sur les oslo n’a pas du tout été vérifiée depuis !) de sortir des imbroglios juridiques et de sortir dans la quasi indifférence d’une maison de disques qui de toutes façons à oublié d’engager des austro-hongrois pour traduire les revendications des enrubannés de oslo.

inepties

oui, maintenant que l’on a réussi dans cette chronique à tenir deux paragraphes entier sans rien dire d’intéressant (le premier qui dit que l’on a déjà réussi pendant des chroniques entieres passera une nuit avec jean-marc morandini, qui est un ami très personnel et de collège de notre captain !) on est bien obligé de passer aux aveux : short-range luv (for hurry-spider), ne venez pas me demander la signification de ce titre on dirait que cronenberg a avalé burroughs avant de se mettre à table, est l’un des meilleurs albums de l’année. le gars dans le fond, celui qui vient de dire que l’année n’est pas finie... dehors ! oui, dehors ! on interrompt pas une chronique pour de telles inepties... et il n’y a pas de mais... dehors.

pyschiatres

malgré ce que l’on pourrait croire en voyant les oslo telescopic jouer - et piétiner comme des enfants - de leur image mystérieuse et allumée, leur musique est redoutable. couvrant en une petite quinzaine de morceaux tout ce que l’on peut trouver dans une discothèque qui se respecte short-range luv (for hurry-spider) n’est pas juste un fourre tout de quelques petits gars talentueux qui se sont amusés dans leur cave avec tout ce qui leur tombe sous la main. c’est une collection de 14 morceaux où tout y est parfait. on a envie de pointer le pouce vers le haut, en disant ha oui mais non, c’est pas vraiment ce qui était prévu les gars. on savait bien après les premiers albums des oslo que l’on aurait droit à un bon album, on l’attendait même. mais il y avait le programme, le bogue qui tournait déjà en boucle sur la platine, et puis le expérience que l’on attendait de pieds fermes quand même. et voilà qu’en posant short-range luv (for hurry-spider) - c’est quand même vachement bien le copier-coller - sur la platine on se dit qu’il y a eu non respect de contrat. evidemment sans interprète austro-hongrois ce n’est pas évident, mais faut leur faire comprendre. he, les oslo vous allez tous les ridiculiser. vous n’avez pas le droit de faire ça, ce n’est pas moral. toutes les sorties anglaise ou américaines vont se trouver bien démunies l’été venu. pourquoi aller acheter un beck ("kitchen drone" tout droit sortit des beck les plus fous), un calexico ("domino fox", subliment chantée) ou encore les albums de la star ac (si vous voulez de la reprise des tubes des années 80, jetez vous plutôt sur cette reprise que tous les grands psychiatres étudieront encore dans 50 ans, de "fade2grey" de visage).

sandwich

moi je vous le dis, même pas drôle les gars. on est même pas en été et voilà que l’on sait déjà ce que l’on va trouver dans le bilan de fin d’année de cargo ! alors montez sur votre cheval, enfilez vos palmes et continuez à sucer des roses, les oslo telescopic ont enregistré un album génial (et c’est sabine qui le dit la bouche pleine de sandwich, alors si ça c’est pas un argument) . que cela se sache, oyez, oyez !

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publié par le 18/05/04