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publié par Renaud de Foville le 24/10/05
nada surf
- the weight is a gift
the weight is a gift

fournée

Y a vraiment quelque chose de mystérieux chez les Nada Surf. Un sortilège peut etre... Explication : le chroniqueur éthiquement intouchable se doit d’avouer que les qualités que l’on trouve chez Nada Surf, aussi bien dans leur musique que dans la personnalité des trois membres du groupe, sont si rare dans le monde ohhhhhhhhhh combien cruel du roque et role que l’on à toujours eu un petit faible pour eux. Mais le plus étonnant c’est que tout en suivant une douce évolution musicale (on reconnaît quand même un morceau de Nada Surf, ne serait ce que grâce à la voix de Mathhew Caws on pourrait reprendre les grandes lignes de la chronique du Let Go, parue sur le Cargo ! Ne vous méprenez pas, car j’entends d’ici les mauvaises langues. Cela ne veut absolument pas dire qu’ils ont refait le même album. Simplement que les caractéristiques de leur musique se retrouvent sur la fournée 2005, the weight is a gift.

justesse

Les Nada Surf savent toujours aussi bien écrire et composer des chansons au « refrain redoutablement efficaces et entêtants, qui s’installent chez vous toujours un peu plus à chaque écoute »... Bon là, un léger malaise s’installe quand le chroniqueur fatigué et un peu perdu s’aperçoit qu’il est tout simplement en train de se citer... Continuons, comme si de rien n’était. Le nouvel album confirme aussi ce que l’on pensait depuis de longues années de ces américains : « nada surf, qui se connaît parfaitement n’essaie pas de faire ce qu’ils ne savent pas ou ne peuvent pas. ils font, et souvent avec une justesse déconcertante, ce pourquoi ils sont fait : une pop souvent puissante, parfois émouvante, toujours juste et entraînante. » Aujourd’hui cela devient encore plus évident, il y a un coté Beach Boys ou Beatles chez ses trois petits gars là (la mégalo en moins bien sûr).

innocence

Nada Surf cela reste avant tout une mélodie. A partir de ce constat on se dit que après la premiere écoute dans le métro, un matin, mal réveillé de the weight is a gift, on a bien fait de donner une autre chance à cet album. On se disait que même si humainement on adorait ce groupe, même si on savait que sur scène on ne serait pas déçu par leur énergie communicative et leur plaisir de jouer, on se devait de déceler tous les défauts, les lourdeurs de cet album. Mais non... Parler de la production trop lumineuse, un peu trop aérienne, de la voix parfois un peu fade de Mathew Caws, d’une naîveté ou d’une innocence ambiante peut être pas à sa place aujourd’hui dans un monde ... hoooo bon ta gueule... Remet le disque dans la platine, écoute le chez toi, à fond, ou pendant que tu travaille, sous la douche ou en allant bosser. Et tu t’apercevras - tu permets que je te tutoie... - tu t’apercevras que les qualités de cet album te feront oublier les quelques morceaux un peu plus faibles comme Armies Walk par exemple (qui prendra peut etre du caractère sur scène...).

perles

Nada surf nous apporte discretement, un peu trop discretement peut etre, une collection de perles pop. On pourrait leur reprocher de ne pas vraiment prendre de risques, de ne pas nous surprendre (yes ca y est j’ai reussi à faire un reproche...). Mais est ce vraiment si important ?

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publié par le 24/10/05