accueil > articles > albums > mucho macho

publié par Renaud de Foville le 12/01/01
mucho macho
- death on wild onion drive
death on wild onion drive

fans absolus

mucho macho c’est tim punter et neil dunford, leur nom vient du clip génial de "sabotage", un des classiques des beastie boys. fans absolus des beastie, c’est déjà une qualité... et si l’on doit trouver une véritable influence de la musique des beastie dans celle des mucho macho, c’est très certainement l’humour. si leur savant mélange de breakbeat et de funk - c’est le service promo qui le dit - nous emballe et nous donne une furieuse envie de nous remuer les fesses, c’est principalement parce que ces deux gars, assez gravement atteints, ne savent pas se prendre au sérieux. d’assez longs morceaux, souvent plus de 6 ou 7 minutes, aux influences multiples très seventies et easy listening, ou se mêlent joyeusement samples, loops et synthés. voilà ce qu’est death on wild onion drive.

par ordonnance

la première partie de l’album - exception faite du premier morceau, "she was nothing, nothing human", un peu mou du genou - nous donne envie de danser, de sourire et d’être en forme... "salsa shark (everybody knows your name)", n’est pas simplement efficace, c’est aussi un savant mélange de genres et d’influences qui nous montre encore une fois que, quand la musique électronique s’ouvre aux différentes influences, elle devient redoutable et incontournable... et si "then it’s down to the sea in bikinis" commence comme un pur morceau d’électronique un peu hermétique, il s’envole très vite grâce à quelques synthés fous imitant des trompettes ou je ne sais quel cuivre qui permettent au morceau de décoller et nous avec... mais si vous voulez vraiment entendre un truc de fous, un morceau que vous pouvez mettre en boucle - ce qui est le cas pour moi depuis quelques semaines et qui m’a donné particulièrement envie de parler des mucho macho - c’est l’incroyable "life is fragile (handle with prayer)".

30 millions d’amis

une basse funky qui ferait lever christopher reeves de son siège, un rythme implacable et des chœurs gospelisants en boucle... ce genre de morceau devrait être prescrit par ordonnance et remboursé par la sécu ! deux, trois écoutes et vous avez la pêche pour le reste de la journée... c’est énorme... alors peut être que dans quelques mois le cd ne sortira plus de sa boite, peut être que tout cela vieillira plus vite que nous, ou le contraire, mais pour l’instant ce n’est vraiment pas ce qui nous préoccupe et on augmente le son ! les deux morceaux suivants sont très différents... résolument moins électronique le très seventies "easy living" et sa voix à la motown. comme le léger "have you ever heard a man fly" (qui n’a rien à voir avec il est libre max !), très influencé par le générique de 30 millions d’amis, n’est pas le meilleur morceau de l’album mais sa guitare sèche s’écoute sans problème - salomé, quatre ans, qui écoute l’album depuis le début, me signale que cette chanson est bien mais que l’on entend pas les paroles, il fallait le dire... ! avec "aurora" et "codebreak", on glisse dans l’électronique pure, simple et efficace. plus calme que le début de l’album, les mucho macho nous offrent une autre facette de leur savoir faire, même si salomé décroche avant de les écouter. les deux derniers morceaux de death on wild onion drive sans être foncièrement originaux, sont aussi là pour nous dire que les mucho macho ne sont pas qu’un petit groupe sympathique, juste passés vous faire danser le temps d’un album. si ces gars là ne se caricaturent pas pour leur prochain album, nous les suivrons sans problème.

Partager :

publié par le 12/01/01
Informations

Sortie : 2001
Label : wiiija/labels