aaaaaaaaaaahhhhhhhhh !!!!!!!!!

16h33 ... la nouvelle tombe Mark Gardener est en show case à 17h45 au ground zéro (celui de Paris, plutôt en bon état nous dit-on) ... hésitations ... alors que de la réactivité s’impose ...

17h09 ... on quitte le boulot en rasant les murs, discrétion, espoirs coupables ...

17h42 ... essoufflé, en sueur, on est là !

17h56 ... pas lui ...

18h04 ... et voilà, on a craqué, on a acheté Sky Writing des Field Mice (ben oui, le Mark Gardener on l’a déjà depuis belle lurette, cf chronique).

18h11 ... tiens ?

18h20 ... Yep, Yep, Yep !!! Drrrrrrrrriiiiii ! [émois intérieurs, la salle est désespérément muette] ... Mark entame son set flanqué de ses deux acolytes. Lui à la 12 cordes, un guitariste-choriste à sa gauche, une choriste à sa droite, de l’acoustique pur et dur (pas besoin d’une quelconque amplification vu la taille de l’endroit). Et ça marche très bien ! "Snow in Mexico", "To get me through", avec les choeurs, justes, parfait ! "Chrome waves" à la demande du public, Mark seul cette fois. Une petite voix à notre droite nous demande tremblottante où sont passé ses 20 ans (je me permets d’en rajouter un peu Renaud, faut de l’émotion là). Toute la salle est à genoux, en larmes ...

18h33 ... votre serviteur ressent pour la deuxième fois en deux soirs l’extrême solitude du faux pas en public (on vous épargne la première) ... alors que Mark propose à l’assistance de choisir le morceau suivant, voilà qu’on se hasarde (première fois de notre vie mais c’était le jour ou jamais) à émettre un "Dreams burn down ?" ... lourd silence ...

18h33 (et des poussières) ... gentiment mais fermement remis à notre place en nous conseillant de venir au concert du soir et on aurait peut-être notre morceau, ils enchaînent très joliment sur "Where are you now" et "Rhapsody". ça coule toujours aussi bien (on n’est pas rancunier, la tête dans le sable) malgré quelques pins (hé hé hé, non mais !)

18h42 ... c’est fini. C’était court mais très bon, calme et agréable

18h51 ... [le trottoir en face du magasin] en fans transis (enfin surtout moi), les stratagèmes les plus fous sont imaginés pour se faire prendre en photo avec lui ("je lui propose un massage pour le détendre avant le concert ?" ... à peine assez french girl pour que ça passe peut-être ...)

18h56 ... en fan transi ... et timide ... on le regarde s’éloigner tranquillement

...

19h57 ... [RER direction Melun ... yay ...] putain, merde, on aurait bien aimé avoir la photo avec lui quand même ...

20h03 ... [RER toujours] et il y avait le concert ce soir au nouveau casino ...

20h25 ... [marche post-RER, "Dreams burn down" à fond dans le casque] ... bordel, la photo ç’aurait été classe quand même ...

...

...

...