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publié par Mickaël Adamadorassy le 08/05/17
Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 - James Gunn
James Gunn

Rarement on aura eu aussi peu de choses à dire sur un film.... Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas parce que Guardians of The Galaxy vol. 2 est raté qu’on a rien à dire. Ce n’est pas non plus qu’il est parfait, les deux défauts les plus sensibles étant un scénario trop prévisible et la réutilisation des mêmes ficelles, des mêmes ressorts comiques dans les personnages, à tel point que Guardians of The Galaxy pourrait être décrit comme le remake du premier avec un méchant moins cool.

Mais honnêtement tout ça on s’en balance, l’univers des Gardiens, ses machines, ses races extra-terrestres, ses planétoïdes bizarroïdes sont toujours un spectacle fabuleux pour les yeux. Quand on est pas au milieu d’une scène d’action haletante, ou justement parce qu’on est en plein dedans, on est toujours en train de rire avec (et de) cette équipe de presque anti-héros qui passent leur temps à se balancer des vannes et se moquer d’à peu près tout ce qui se passe. Et quand je dis rire, c’est rire aux éclats dans une salle de cinéma, jusqu’à ne plus pouvoir contenir ça à l’intérieur et manifester bruyamment son hilarité, ce qui n’était pas arrivé depuis... pfff un truc potache dont on a un peu honte comme the Hangover I, II ou III (oui je le confesse la giraffe ça m’a fait éclater de rire).

Par contre, il n’est pas question d’avoir honte dans le cas de Guardians of The Galaxy, ce n’est pas juste une suite de gags et d’images générées par ordinateur, ce qui rend le film et son prédécesseur si attachants c’est aussi qu’on sent bien que sous leur côté grandes gueules, leur façon de tout tourner en dérision, les personnages cachent leurs fêlures et leurs dysfonctionnements. L’une des forces de la réalisation et du scénario c’est de savoir parfois les suggérer sans forcer le trait, parfois s’appuyer dessus pour offrir des rebondissements crédibles.

et puis Bébé Groot.... Bébé Groot le meilleur personnage du monde, dont la "mignonitude" est exploitée sans vergogne pour notre plus grand plaisir. Il est craquant, même pour les méchants, il est drôle et courageux mais il n’en a pas moins l’intelligence d’un arbre... bébé, ce qui donne lieu à des scènes dont le comique de stupidité est anthologique. Alors je n’ai qu’une chose à vous dire pour conclure cette chronique.

I AM GROOT. I AM GROOOT. I *AM* GROOT. Au cinéma, encore et encore, dans 1 an sur vos écran favoris et même s’il passe à la télé et que vous l’aurez déjà vu 15 fois. I AM GROOT !!!!!!!

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publié par le 08/05/17