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publié par le 05/06/07
Interview de Souvaris (10 avril 2007)

(C’est une entrevue qui date du 10 avril 2007. J’avais les images dans mon camescope et ai juste eu le temps de faire le montage et l’étalonnage définitif hier).

Mardi 10 avril 2007 dans un café, à deux pas du Klub. Je suis assise à une table avec les post-rockeurs anglais de Souvaris. Quatre des membres du groupe ont eu la gentillesse de m’accorder une petite interview après les balances du concert qui se prépare ce même soir. Avant de vous narrer cette entrevue, je tiens à vous raconter les circonstances de ma rencontre avec le groupe.

Un jour, je reçois un mail d’un ami photographe et post-rockeur dans l’âme. Il me dit que Souvaris cherche une date à Paris, demande si je peux faire quelque chose pour les aider. Il donne alors des arguments irréfutables : Simmo, le clavier de Souvaris, avec qui il est en contact sur un forum de post-rock (argument 1), est un être charmant et adorable (arguments 2 et 3), et parle un français plutôt comique (argument 4 : je confirme que ses phrases prennent parfois une tournure poétique, sans moquerie aucune). Je vais sur leur page myspace et tombe littéralement sous le charme de leur univers musical. Du très bon post-rock dense et ludique (argument ultime). Après avoir échangé quelques mails et coups de téléphone avec Simmo, et une autre vingtaine avec les salles parisiennes, je leur trouve enfin un endroit d’accueil, le Klub, non sans avoir parcouru maints obstacles. Quelques jours avant leur concert parisien, la bande d’anglais débarque à la maison, avec l’artiste solo Gareth Hardwick qui accompagne Souvaris en tournée (et son roadie Stuart, à qui j’ai appris à une phrase nécessaire à la survie de touristes étrangers à Paris : « wesh meuf, c’est d’la balle ! »). Une bouteille de vin rouge plus tard, je me dis que je suis contente de les avoir rencontrés, et j’ai hâte de les voir sur scène.

Mardi 10 avril 2007 donc, dans un café à deux pas du Klub. Je bois une bière avec les post-rockeurs anglais de Souvaris. Autour de la table, John dit Simmo (clavier), Aaron (batterie), Dan (guitare) et Ian (basse) du groupe Souvaris, Jérôme Deuson du groupe belge aMute (qui accompagne également Souvaris en tournée), Anne, un camescope et moi-même. Nom, fonction dans le groupe. Les gars se présentent poliment tour à tour. Puis j’improvise des questions. Je n’aime pas les formalités. Et je trouve le ton solennel des interviews inutile, lorsque l’on a en face de nous des gens qui ont un sens de l’humour aussi douteux que le mien. Quand avez-vous cessé de croire au père noël ? Qu’est-ce qui cloche avec vous ? La gaieté et la légèreté qui émane de ces quatre gars mettent à mal la réputation de traîne-savates stéréotypés des post-rockeurs. D’anecdote en anecdote, l’interview s’achève par les quelques mots de Jérôme Deuson. Mais il ne trouve rien de méchant à dire sur le groupe Souvaris

Merci à Souvaris, merci à aMute, merci à Gareth Hardwick et merci au Klub pour leur amabilité et leur gentillesse.

www.myspace.com/souvaris www.souvaris.com

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