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publié par Mickaël Adamadorassy le 02/04/05
Hopper + Exsonvaldes - 1 - présentation et influences

Pour commencer cette interview, je vais vous demander de présenter un peu vos groupes respectifs. Commençons par Hopper...

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- Dorothée : le groupe existe depuis 4 ans dans sa forme actuelle. c’est à dire Aurélia et moi chant-guitare, Jean à la batterie et Romain à la basse. On a commencé par sortir un CD 4 titres qui s’appelle Sunbelt en 2000 et le 18 mai on a sorti notre album " A tea with D." sur Ethylen Records/Chronowax. On a fait à peu près deux cent concerts

Aurélia et Dorothée ont commencé à deux en enregistrant sur un quatre pistes l’album there’s no place like home. Comment le groupe est il passé à une formation à quatre ?

- Dorothée : Avant on était tous dans des groupes différents. On a toujours joué en groupe en fait, dans des styles différents. Aurélia et moi, quand on avait fait ce onze titres, c’est qu’on avait pas le choix parce qu’on avait plus de groupe et qu’on avait laissé tomber cette idée. C’est pour ça qu’on a enregistré pendant un an ces onze titres mais on avait l’envie quand même de retourner en formation de groupe pour la scène, pour que les chansons prennent de l’ampleur, que ce soit électrique.

Donc, dès le départ, vous voyiez un groupe avec une basse, une batterie, quelque chose de puissant sur scène ?

- Aurélia : Oui, d’ailleurs sur le onze titres, on utilisait une boite à rythme pour remplacer la batterie et on jouait la basse nous-même. Ce n’était dans une perspective d’être à deux avec sa guitare, c’était plutôt pour remplacer ce qu’on avait pas trouvé.

Passons à Exsonvaldes maintenant...

- Simon : c’est la même histoire (rires).

Trop facile ça...

- Simon : Vas-y Martin...

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- Martin : On existe depuis 1999 soit 4 ans et demi. On était tous aussi dans des groupes très différents et on s’est rencontré un peu par hasard , par les études. Au début, on répétait doucement le week end et on a sorti un premier cd 4 titres en 2001. Ensuite on a fait nos premiers concerts et on s’est dit qu’on voudrait faire un truc un peu plus sérieux, on s’est mis à répéter plus. On a sorti un maxi 7 titres et grâce à plein de concerts, on a trouvé un label, Noise Digger, distribué par Chronowax et on a enregistré notre premier album qui est sorti le 11 mai.

Parlons un peu de vos influences...

- Romain : Nous c’est exsonvaldes ! (rires)

- Simon : Merci, c’est bien gentil. Surtout sur votre premier 4 titres... (rires)

Quand on lit des articles sur Exsonvaldes, on retrouve souvent Chokebore...

- Simon : En fait, on dit ça chaque fois mais c’est moi qui le dit et c’est moi que ça a influencé. Les autes aiment pas trop, en tout cas moins que moi.

- Martin : On aime des trucs très variés en fait. On se réclame de rien. Il y a pas vraiment de consensus à part sur quelques groupes de pop belge

Des groupes comme Deus ?

- Martin et Simon : oui, Deus, Girls in Hawai, Flexa Lyndo sinon pas vraiment de consensus...

Et donc comment se passent les décisions au sein du groupe ?

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- Simon : Au début, c’était très difficile mais depuis deux ans, depuis qu’on travaille un peu plus sérieusement, on essaie de faire le tri dans les influences de chacun. Et finalement ça se passe bien.

- Martin : On a pris l’habitude aussi.

- Simon : C’est beaucoup plus intéressant pour nous de ne pas écouter exactement la même chose, d’avoir des idées un peu différentes.

Et c’est démocratique ?

- Simon : plus ou moins...

- Martin : par exemple, là si on est tous les deux, c’est parce qu’on a interdit aux autres de venir.

- Simon : Si, on est démocratique, tout le monde met la main à la patte.

Oui, mais la main à la patte, ce n’est pas la même chose que pour les décisions finales...

- Jean : et c’est pas la même chose que la patte à la main... (rires)

- Simon et Martin : Si, c’est démocratique.

Et chez Hopper ?

- Dorothée : Si on commence à jouer un titre et que ça plaît pas à tout le monde, on le fait pas. Tout le monde amène ces idées et on essaie de faire au mieux pour que ça plaise à tout le monde. Parce que si tu ne prends pas de plaisir à jouer, il faut arrêter.

- Simon : J’imagine que de toute façon, les morceaux qui ne plaisent pas à tout le monde, vous arrêtez de les jouer ?

- Dorothée : Oui, on exploite pas le morceau.

Pour en revenir aux influences, qu’on sent dans l’album mais qui ne sont pas si faciles que ça à identifier...

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- Romain : Si c’était pas trop facile, on aimerait bien dire aussi qu’on se réclame d’aucune scène ou du moins d’aucun groupe... parce que c’est vrai dans le fond : il y a pas vraiment un groupe qui nous influence tous de manière égale et qui nous pousse à faire de la musique comme ça. On faisait tous déjà de la musique avant, dans des styles différents pour chacun. Aujourd’hui on se retrouve sur une certaine idée de la musique indépendante mais il n’y a pas vraiment de scène qui nous rassemble tous.

- Dorothée : On aime beaucoup de groupes mais on est pas non plus fan . Si on était tous (ou ne serait-ce qu’un membre du groupe) fana de je ne sais qui , ça se sentirait peut être vachement plus alors qu’on aime vraiment pas mal de groupes différents.

- Aurélia : Pour ma part, je suis fan... mais de plein de groupes.

On peut avoir quelques noms quand même ? Surtout que votre site présente régulièrement des groupes "coup de coeur" ?

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- Romain : From monuments to masses, un groupe de hardcore progressif et des choses du label Constellation que j’aime vraiment beaucoup. (nd:label de godspeed, a silver mt zion, fly pan am)

- Jean : En ce moment, Black Ox Orkestar que j’ai découvert à montréal, un groupe de Constellation d’ailleurs et puis de la soul.

- Dorothée : hint hint, un groupe de Seattle, assez influencé par My Bloody Valentine. Sinon j’ai aimé pas mal de groupes que ce soit Deus, Dinosaur Jr., PJ Harvey, Radiohead et plein de groupes inconnus genre The Black Heart Procession.

Personne parmi vous qui ait été influencé par Exsonvaldes ?

- Jean : Si, tous, c’est ce qui nous rassemble en fait.

- Romain : Moi je suis complètement fan. J’ai tellement envie d’avoir des posters d’exsonvaldes chez moi que je les fais.(rires)

- Jean : Quand on s’engueule en répèt’, qu’on se dit "non, moi j’aime ça"...

- Romain : à la fin on se dit "qu’est-ce qu’il ferait à notre place Simon ?" et on finit toujours par faire ce qu’aurait fait Simon.

On sent aussi chez Hopper des influences rock seventies...

- Aurélia : Ca c’est plutôt moi, mais en fait j’ai découvert tardivement le rock des années 70. J’ai commencé par la scène de Seattle et c’est seulement ensuite j’ai découvert le rock 70’s. C’est quelque chose auquel j’ai accroché et auquel j’accroche encore.

(... la suite : la scène rock en france ...)

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publié par le 02/04/05