cocktail

des fun lovin’ criminals j’adorais certains titres amusants comme leurs "scooby snacks", "big night out", "love unlimited" ou "loco", de bons singles issus d’albums un peu plus anecdotiques à mon goût, dont on a rapidement fait le tour... des albums sur lesquels on ne revient que de manière purement occasionnelle, faute de mieux, ce qui est relativement rare. une écoute un peu détachée de ce welcome to poppy’s, essayé vraiment par le plus grand hasard, sans n’en vraiment rien attendre. et c’est ainsi que ce font les bonnes surprises. welcome to poppy’s s’avère être un bon album, toujours empreint de cet humour propre au trio mais dont la couleur musicale est légèrement différente de leurs précédents efforts. la matière première des morceaux de flc était un cocktail détonnant de funk et de hip hop.

dose

ici, la formule connue s’adjoint une dose de rock plutôt sage, loin d’être bourrin en tout cas. rythmique très rock, guitares en avant qui font de jolies choses et comme toujours leur contagieuse énergie. un très bel effort de production également, les morceaux sont élégamment habillés. et puis les fun lovin’ criminals savent écrire de belles chansons entêtantes à l’image de ce brillant "living in the streets", de l’exercice funk apaisé de "friday nite" ou du réussi "running for cover". la force de cet album est surtout d’être relativement homogène, de ne pas comporter au long de cette heure, de moments trop creux (hormis ce "take me back", un peu vain), de ceux qui parsemaient un peu leurs précédents albums et ne les faisaient pas recommander à l’achat.

honneur

au lieu de cela, chaque titre comporte de bonnes idées, et ce, du début à la fin de l’album - pour une fois que l’ensemble ne s’essouffle pas trop le sixième titre passé... on ressort même de cette écoute en ayant l’impression de s’être arrêté sur le meilleur : le bien nommé "beautiful", l’impressionnant "bottle of wine" ou l’amusante reprise de "too hot" en bonus track. une très bonne surprise de cette rentrée chargée donc, de la part d’un groupe dont il n’y avait plus grand chose à attendre après des débuts réjouissants mais pas très solides, voilà qui mérite d’être signalé (au moins pour leur rendre honneur).