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publié par Mickaël Adamadorassy le 12/04/16
Exsonvaldes - La Maroquinerie, Paris - 08/04/2016

Il y a deux choses qui ont changé aux concerts d’Exsonvaldes, les chaussures de Simon (beaucoup) et le public (en partie). Ah oui et le bassiste aussi (il est bon, sobre et il a un bon gros son, en termes de basse c’est à peu prèstout ce qu’on recherche) Pour les chaussures, on est passé d’une belle collection de sneakers à des chaussures de ville en cuir. Pour le public, certains visages connus ne sont peut être plus là mais on a gagné du sang neuf et jeune, le genre qui connait par coeur les paroles de l’aérotrain et puis un autre nouveau public le genre qui parle espagnol car là-bas Exsonvaldes marche très bien.

Je ne me risquerai pas à tracer des parallèles hasardeux entre chaussures et direction musicale mais clairement ce soir l’idée est de montrer l’exsonvaldes récent, en français et en mode claviers 80’s (même si les guitares ont négocié un peu plus de temps de parole et que les claviers live sonnent de moins en moins 80’s). C’est raccord avec le nouvel album Aranda , deuxième opus depuis le changement de cap, qui offre une version plus maitrisée et mieux digérée que son prédécesseur ainsi que deux beaux duos avec la chanteuse espagnole Helena Miquel.

Si la musique du groupe a évolué, sur scène, Exsonvaldes est toujours aussi attachant, les musiciens souriants et décontractés entre les chansons et à bloc quand ça joue, et le public adhère, parfois de manière totalement inédite... un pogo dans un concert d’Exsonvaldes ? si je l’avais pas vu de mes yeux, j’y aurais pas cru !

Mais... j’aurais bien aimé quand même qu’il y ait un peu de fan service pour les vieux radoteurs, ceux qui pourrait raconter à ces jeunots qui réclament l’aérotraiiiin pendant tout le concert, que jadis Exsonvaldes a écrit la meilleure chanson du monde sur les arbres et comment s’y réveiller ou un hymne vibrant au refus de conduire une saleté de voiture. Et ils comprendraient pas ce que je raconte... vous non plus d’ailleurs ? enfin bref l’album s’appelle Aranda, c’est une région ou un herbicide me souffle Google et il est disponible maintenant !

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