Aïe, aïe, aïe, je suis méga à la bourre dans mes chroniques ! Même pas eu le temps d’annoncer qu’El Botcho se séparait qu’ils reviennent déjà avec un album posthume (en mars 2016). Remarquez, si je laisse trainer encore un peu, ils sont capables de s’être reformés avant que je ne dise quelques mots sur Three is a magic number. C’est tout le mal que je nous souhaite puisque cette pop sixties-à-la-nineties va nous manquer, à coup sûr. Mais voilà, le mois d’août est là, la frénésie habituelle s’est un peu tassée, le moment idéal en somme pour se fendre d’un petit mot sur ce nouveau 7-titres.

faim

Et que dire sinon qu’on retrouve ici tout ce qui nous a séduit d’entrée de jeu, tout le charme qui se dégage de ces guitares et de ce chant, cette filiation avec les Little Rabbits des débuts, ce plaisir de la pop-song simple mais efficace. Oui, ce qu’on aime chez El Botcho, outre son nom en forme d’éternuement, c’est la proximité induite par un son non-formaté et c’est aussi beaucoup la mélancolie qui suinte derrière la pop. Si on était resté un peu sur notre faim sur le précédent Jetzt und nie (il faut dire qu’on avait très faim après l’EP Plenty of faces), on a été rapidement conquis par Three is a magic number (qu’on n’attendait pas, forcément … il va quand même falloir qu’on cause stratégie marketing avec ce groupe, ils font des choses surprenantes). Le disque est très cohérent et le niveau d’écriture et d’interprétation se tient vraiment bien du début à la fin. Tout ce qu’on aime en somme.

vue

Et voilà, ça n’a pas loupé, entre le début de cette chronique et la fin, je viens de me prendre un mois de décalage horaire dans la vue. Entre temps même Soldat Louis a eu le temps de se reformer (véridique, en concert ces jours-ci dans l’Yonne !). On se joint donc à eux pour réclamer du rhum, des femmes et El Botcho nom de Dieu ! Ben oui, franchement, pourquoi se gêner ?