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publié par Renaud de Foville le 08/01/12
Da Silva - Session #360

Et si on commençait par un énorme mea culpa. Il y a toujours eu ce qui est devenu un incompréhensible a priori négatif sur Da Silva. Sans vraiment avoir écouté sa musique. Disons pas assez pour l’identifier à coup sûr. Et puis il y avait un délit de sale gueule, les quelques photos, les pochettes d’albums que l’on pouvait voir ici ou là ne nous donnaient pas envie d’en savoir plus et on se limitait à ranger Da Silva dans le pire de la chanson française, à l’imaginer en train de chanter dans un arbre ou de nous faire suer en nous racontant les moments les moins intéressants de sa vie.

Et puis Constance est arrivée. Il y a quelques mois l’album de la craquante Constance nous interpelle. Reprendre tout un album de Da Silva est déjà une idée étrange et de le faire en anglais parait encore un peu plus fou. Ecoute. Session. Un cargo conquis. Alors évidemment quand le nouvel album de Da Silva nous arrive, on ne peut pas l’ignorer comme on l’aurait sûrement fait quelques mois auparavant.

On se retrouve donc au Daron. On ne pourra même pas vous dire combien de fois cette année, mais toujours avec autant de plaisir. Et là un second choc. Car non seulement la musique de Da Silva a été une véritable découverte mais le personnage est à mille lieux de tout ce que l’on avait imaginé d’auteur compositeur, si il n’est prétentieux en tout cas ennuyeux. Second choc et non des moindres. En effet Da Silva nous fait penser à Daniel Darc. Tatoué de partout, dont un très beau Love sur une main sans le Hate sur l’autre. Se tenant de façon un peu arc bouté comme monsieur Darc (enfin pas autant quand même), même son timbre de voix nous fait penser à lui. Et loin d’être le personnage ennuyeux que l’on s’attendait à voir, Da Silva est juste un peu fou, un peu déglingué, très drôle et tout de suite très attachant. Un rêve de session. Partant dans tous les sens, avec 1000 conneries à dire à la seconde et évidemment parfait et touchant au moment de jouer ses deux chansons. Quelqu’un de sincère et vrai. Qui ne pose pas de questions quand il vous rencontre. A prendre comme il est.

Nous on prend.

La crise

Les stations balnéaires

Un très grand merci au Daron dans le IXe et à Marie.

Images : Renaud de Foville

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publié par le 08/01/12
Derniers commentaires
- le 12/01/12 à 17:47
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Pitain les mecs ! Faut me prévenir quand vous avez des sites comme ça !!!