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publié par gab le 11/08/16
Cocoon dans le maquis

Coppa, saucisson aux herbes, figatellu (pas touche malheureux, c’est pas la saison !), fromage de chèvre aux herbes, fromage de chèvre et brebis, bœuf en croûte à la poire et au Saint-Marcellin, muscat, vin de myrtes, limoncello à 24 ou 45 degrés, cet été Le Cargo était en villégiature en Corse !

Et tandis que Francine « air » Grosmouge marquait les Facteurs Chevaux à la culotte dans le 2A, le Goob rougissait (et s’empâtait) à vue d’œil dans le 2B. Vu de loin, on pourrait presque croire qu’on est organisé.

Côté musique, pas grand-chose dans le nord pour rivaliser avec la tournée triomphale des Facteurs. Francis Cabrel, Voulzy et Souchon aux nuits de la guitare de Patrimonio (on s’est plutôt arrêté chez un petit viticulteur pour goûter le limoncello), du chant Corse à 21h30 (21h30 ! Ils sont fous ces Corses) et pas même un petit Patrick Fiori pour se rincer les oreilles après une journée de snorkle-médusing.

Comme souvent dans ces cas-là, le manque d’imagination aidant, on finit par se rabattre sur France Inter. Surtout pour les loooongues séries de virages dans le désert des Agriates. Mention spéciale à Mélanie Bauer cette année pour son « back 2 back », ça donne envie d’organiser une compète inter-webzine sur le même principe. Allez pendant qu’on y est, coup de chapeau à l’actualité de cet été pour avoir pimenté nos flashs infos comme rarement. Et c’est ainsi, ô surprise, qu’on découvre au détour de quelques émissions que Cocoon fait son grand retour à la fin de l’été.

Tschoung !

Cocoon et le Cargo, une grande histoire d’amour en cinémascope. On s’est aimés passionnément sur le premier album, déchirés autour des enfants sur le second, qu’en sera-t-il sur le troisième ? Rendez-vous fin août pour le savoir.

En attendant, Cocoon occupe les ondes avec un très bon single de l’été, "I can’t wait", sur lequel on constate que le groupe a profité de son absence pour élargir son spectre musical en écoutant … du Cocoon. Cela dit, vieux pots, meilleure soupe, c’était plutôt une bonne idée de repartir à la base avec le classique "Chupee" pour construire un retour gagnant.

Retour d’autant plus gagnant (ce doit être ça le gagnant-gagnant) que le groupe a fait l’acquisition heureuse d’une machine-qui-fait-tschoung. Ersatz estival de la machine-qui-fait-ping des Monty Python, la machine-qui-fait-tschoung sait transformer vos compos au guitalélé en hits hexagonaux. Ajoutez à ça quelques chœurs princiens sympathiques en fin de morceau et on n’est pas loin du gagnant³. Que voulez-vous, c’est un métier.

Et on touche là au mystère Cocoon. Oui, Cocoon dans le maquis, c’est joyeux et amusant, léger et addictif. On aimerait tant détester ce groupe mais c’est plus fort que nous, on n’y arrive pas. « Sugar daddy » et « sexy mummy », tenez-vous bien, la nouvelle « positive attitude » de Cocoon est là et quelque chose me dit qu’en ces temps compliqués, on va en avoir bien besoin.

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