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publié par gab le 13/07/17
Cigarettes after sex
- Cigarettes after sex
Cigarettes after sex

Etes-vous prêt pour l’été de tous les dangers ? Alors que les températures s’affolent, que le rosé-pamplemousse monte à la tête et que les chefs s’hindouisent inexorablement, il s’agit de ne pas perdre ses moyens et de bien choisir entre les deux sussurreurs de l’été 2017, j’ai nommé Cigarettes after sex et … Julien Doré.

filon

Détrompez-vous le jeu n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. Dans deux style pourtant assez différents, ces deux-là ont énormément de points communs. Déjà ils trichent tous les deux. Julien Doré était déjà sussurreur en chef l’an passé avec une histoire de plage et un gros chat dans la gorge. Cette année, sa laryngite ne va pas mieux et comme le filon semble porteur, il a rempilé pour un album complet du même tonneau et du même morceau (sauf que ce n’est plus aux Seychelles mais au bord du laaaaac)*. Cigarettes after sex trichent eux aussi, y’a pas d’raison, Greg Gonzalez étant allé chercher à la source la voix et la non-chalance délicieuse d’Angus Stone. C’est criant de vérité, surtout à la première écoute. Et comme notre Juju national, il donne fortement l’impression d’avoir enregistré 10 fois le même morceau. Une impression qui s’estompe au fil des écoutes pour laisser place à une savoureuse ambiance de détente continue. Pas comme chez Julien Doré donc, là s’arrête le jeu des ressemblances j’en ai bien peur, chez qui une ou deux écoutes du single suffisent amplement à donner envie d’investir dans un bon pschitt buccal ou plus efficacement d’arrêter la radio.

impact

La ressemblance s’arrête en réalité assez rapidement sur le constat, simple et évident, qu’on a la classe ou on ne l’a pas. Bon, c’est vrai qu’avec le look « bichon », Juju s’est mis un sérieux handicap d’entrée de jeu mais même à l’aveugle, il ne souffre pas la comparaison. Car Cigarettes after sex a tout compris, tout intégré. Le nom du groupe, la musique qui invite plutôt à ce qui précède et les morceaux qui s’étalent pour ne former qu’une ambiance intime et relaxante sur la durée, tout en frappant l’auditeur dès la première écoute. Un impact « première écoute » si puissant qu’on ressort avec le disque avant d’avoir vraiment compris ce qui nous arrive (« Anguuuuuus »). Et comme tout bon disque, il fait depuis son chemin à chaque écoute au gré des petites variations musicales et vocales qui le parsèment. En douceur.

torpeur

Comme il suffit d’écrire que les températures explosent pour que la pluie vienne fissa rafraîchir l’ambiance, on ne va pas se priver de parler du temps ma chère amie. C’est l’avantage d’une musique comme celle des Ciggies (si je peux me permettre), elle fonctionne sous tous les temps, dans la torpeur de chaleur estivale ou comme crème après soleil lorsque les orages éclatent. Pas de raisons de s’en priver donc, surtout si le groupe se décide à nous refiler ses bonnes adresses, celles où les filles sont jeunes, idiotes et dansent nues dans les rues.

* une déontologie sortie de je ne sais-où m’ayant poussé à vérifier mes dires en écoutant pour de vrai, et en entier, l’album de Julien Doré (ce qu’on ne doit pas faire pour le cargo !), je dois concéder que ce dernier point est faux, visiblement la charte complète ne s’applique qu’aux singles, pour les autres le chat gorgien seul prévaut

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publié par le 13/07/17