CHVRCHES (qui se prononce churches) sur scène c’est d’abord une chanteuse, Lauren Mayberry, qui accapare un petit peu toute l’attention, à tel point que je me souviens à peine de ses compères. Attention ce piratage total de temps de contemplation n’est bien sûr pas du à son mini-short ou au fait qu’elle soit très mignonne, c’est pas le genre de la maison du tout...Lauren se démène bien sur scène, elle a une très belle voix, et surtout elle l’utilise pour des lignes de chant pop qui font vraiment mouche.

Groupe écossais formé en 2011 et qui commence à faire pas mal parler de lui, CHVRCHES ne reconnaît musicalement qu’une chapelle : celle d’une electro-pop totalement dévouée au synthétiseur  : ici en dehors des voix il ne doit pas y avoir un seul son acoustique, tout est construit avec des boites à rythmes avec des sons classiques de boite à rythmes, des descentes de toms typiquement electro, les sons de synthé restent purs, très reconnaissables, nappes, leads, c’est tout un vocabulaire 70’s/80’s qui est déployé et on sent l’amour pour ses sonorités, sans besoin de les moderniser. Paradoxalement on a tellement l’habitude du mélange avec le rock, que cette approche entièrement synthétique apporte quelque chose de frais, qu’on a pas l’habitude d’entendre en tout cas, pas en tout cas avec une excellente chanteuse pop. (On pense quand même à Stars qui applique un peu la même recette avec bonheur)

Mais au final ce genre de considérations devient secondaire quand on écoute le premier EP du groupe Recover qui en 4 titres convainc du talent du groupe pour écrire de petits bijoux pop. Leur premier album, The Bones of What You Believe, sort le 24 septembre.