ou mansfield tya à villejuif le 06/10/06
c’était pourtant le coup de massue du printemps de bourges. le coup de coeur. un duo entendu en soirée au théâtre jacques coeur. parfaites sur le parquet, vues du haut, le son ample, l’énergie volontaire. tantôt en français, tantôt en anglais, l’expression est légèrement dissonnante mais toujours accrocheuse. le violon est fielleux, le piano doucereux, la guitare affirmée.
l’album, june, laisse une première impression mitigée, mais qui se dissipe si vite qu’on en oublie les petites anicroches. les petites fautes de style ou de rythme. celles qui font finalement le charme et la singularité de ces deux musiciennes. le disque passe et repasse encore, un des plus lumineux de l’année.
on s’arrête d’abord sur le très noir "pour oublier je dors" (je dors en chien de fusil pour ne plus penser aux marteaux, aux fourchettes et aux scies que j’ai plantés dans son dos, si je vais mieux maintenant, je ne le demande pas, mais j’ai défoncé ses dents pour qu’on ne me retrouve pas), sur le joli "coeur de mousse modère ses battements" de "mon amoureuse". et puis l’on se surprend à découvrir un écho aux cure dans l’électrisant "shout of rain", à se balancer sur la valse légère de "fools".
june est une marée au doux murmure, dont les vagues bercent en déguisant leurs dangers.
octobre déjà. et demain aussi (ou presque) les mansfield tya seront à villejuif à la maison pour tous gérard philipe. (vendredi 6 octobre). allez, hop !
Oui oui oui
Allez y ! Vinciane a raison.
je les avais découverts sur la compilation ’Sweets For The Wild’ du label Another Record et ce fut un vrai coup de coeur.
J’aime assez ce rapprochement avec Cure sur Shout Of Rain, c’est assez vrai.
Tu y seras Vinciane ? tu photographieras ?