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publié par Mickaël Adamadorassy le 28/09/12
Boy - la Maroquinerie, Paris - 27/09/2012

Boy sur les photos ou en session c’est deux frêles jeunes filles dont tous les journalistes, bloggers etc hommes sont amoureux (et pas pertubés par ce nom, après tout Girls in Hawaii il n’y a pas de filles et peu de Hawaï). N’ayant écouté que l’album, j’avoue que je n’avais pas forcément compris, même si oui elles sont mignonnes, l’album n’est pas parfait (ou plutôt je n’avais pas encore assez écouté pour bien réaliser où se trouvaient les émotions, les petites touches de couleur qui font qu’on se rappelle d’une chanson).

Et puis je me suis retrouvé à la Maroquinerie et c’était totalement autre chose Boy : sur scène, on ne peut pas louper les deux batteries : un kit complet volumineux avec derrière un très bon batteur qui envoie et en complément un kit mixte avec percussions et pads pour avoir des sonorités electro en plus : rien que ça on est déjà dans une relecture plus nerveuse du disque et c’est bien en fait, on est loin d’être dans le gros rock mais cette formule a carrément la pêche et avec la présence d’un guitariste au pedalboard énorme et d’un claviériste, ça fait une large palette de sonorités et une présence sur scène assez imposante (et techniquement dans Boy il y a plus de boys que de girls et le monde retrouve de sa logique).

Mais bon toutes ces considérations s’éclipsent très vite devant une seule et une chose : le sourire de Valeska Steiner, elle n’a pas encore commencé à chanter, elle a juste regardé le public et il y a déjà ce sourire, qui vous dit le plaisir qu’elle prend à être là sur scène, le plaisir de partager sa musique avec vous. Comment résister à ça ? On ne peut pas, surtout qu’elle a vraiment une voix superbe, un peu mieux mise en valeur sur les morceaux plus intimistes mais avec le groupe complet elle arrive quand même à transpercer le mix (et les coeurs) sans se forcer.

Au fur et à mesure que Boy déroule son set, l’évidence se profile, Valeska et Sonja ont une victime de plus à leur tableau de chasse et l’objectivité journalistique compte toujours ses déserteurs... Et ce n’est pas une Maroquinerie bien remplie (et pas mal allemande pour l’occasion) qui me contredira tant Boy et ses boys se font ovationner à chaque morceau.

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