La première que nous avionsfilmé Basia c’était rocambolesque. Un rendez vous raté à la Maroquinerie. Un nouvel aller retour une heure après grâce à l’insistance de la manageuse, un tournage en quatrième vitesse dans un coin du restaurant de la salle. Un moment de grâce et de magie. Trop court, trop bref.

On se retrouve dans un endroit magique. Un passage à Paris, dans le IXe arrondissement. Une librairie. Avec des BD du sol au plafond et des libres pour enfants de tous les âges, de toutes les époques, souvent comme neuf. Mais comme une sorte de malédiction qu’il y aurait entre le Cargo et la divine Basia Bulat, il y a un problème de guitare, de cordes... Heureusement tout le monde fait le nécessaire pour apporter un autre instrument à la belle canadienne. Quelques instants plus tard, évacuant le stress de ce contre temps, Basia joue dans la lumière magique qui l’enrobe. Au milieu des livres, juste au dessus du passage Jouffroy qui vit et s’agite à nos pieds, de son regard, de sa voix, de son sourire, sa douceur nous emporte loin du tumulte parisien. Un instant de grâce. En repartant on regarde les livres, on présente à Basia la bibliothèque Rose et la verte. Les collections de notre enfance. Voulant perfectionner son français la belle canadienne décide d’en acheter un. Mais le Petit Roi, la librairie qui nous accueille, à la classe de lui offrir. Un lieu de rêve on vous disait.

The City With No Rivers

Paris or Amsterdam

Un grand merci à Marion et le Petit Roi, Passage Jouffroy.pour son accueil génial.

Images : Renaud de Foville