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publié par Mickaël Adamadorassy le 17/10/11
Alela Diane - Le Trianon, Paris - 13/10/2011

Autant l’avouer tout de suite, j’étais venu au Trianon pour Mina Tindle et le plan c’était de faire les 3 morceaux photo pour Alela Diane et si je ne m’étais pas endormi de me trainer hors du Trianon pour... dormir.

Si vous êtes sur cette page, c’est sûrement que vous avez trouvé « the pirate’s gospel » génial, comme un nombre impressionnant de français, en dehors même du microcosme indé, puisqu’Alela joue la plupart du temps complet chez nous (ce soir au Trianon, ça ne l’est pas tout à fait mais c’est bien et chaleureusement rempli)... moi malheureusement ce disque ne m’a pas ému plus que ça, que ce soit la voix ou les compositions et je n’ai pas trop suivi la suite, « to be still » chroniqué ici-même par Gab et puis le petit dernier, « Alela Diane & Wild Divine » dont cette tournée fait la promotion.

Et pourtant je suis finalement resté tout le concert, séduit par la voix, bien meilleure que sur disque et par la présence scénique de la chanteuse et son groupe Wild Divine... son groupe ou sa famille puisqu’aux guitares et à la mandoline on retrouve à droite Jésus euh non son père (le père d’Alela, pas celui de Jésus), Jésus (le biblique) lui il est dans quelques chansons seulement. Et à gauche son mari Tom Bevitori responsable des guitares et des blagues. Le tout complété par un bassiste et un batteur (a priori eux ne sont pas de la famille).

Jouer avec un groupe quand on fait de la folk en solo à la base ça peut être dangereux, on se souvient du dernier concert d’Iron & Wine, où l’émotion semblait s’être dissoute dans le big bang pourtant bigrement talentueux qui accompagnait Sam Beam. Dans le cas d’Alela Diane, c’est au contraire plutôt heureux, même si le groupe en question fait preuve d’un classicisme absolu, il le fait très bien, le papa en particulier est très bon en guitariste de country, ne serait-ce que pour la culture c’était chouette de le regarder sortir de sa telecaster ses sons qu’on connait par coeur même si on est pas client du genre.

Le choix d’alterner entre morceaux plutôt intimistes et morceaux avec groupe fait qu’on ne se lasse pas des limites des deux formules et c’est plutôt très bien vu, du coup même sans être fan, on assiste à un concert d’un très bon niveau avec quelques moments de grâce musicale.

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Derniers commentaires
air - le 17/10/11 à 14:31

Ouahhh la première photo on dirait du Harcourt !!! Superbe